• Embrasse moi dessus bord
    Viens mon ange, retracer le ciel
    J'irai crucifier ton corps,
    Pourrais-je depunaiser tes ailes ?
    Embrasser, te mordre en même temps
    Enfoncer mes ongles dans ton dos brulant
    Te supplier de me revenir et tout faire
    ô tout pour te voir partir et viens!
    Emmene moi là bas
    Donne moi la main
    Que je ne la prenne pas
    Ecorche mes ailes
    Envole moi
    Et laisse toi tranquille a la fois
    Mille fois entrelassons nous
    Et lassons nous meme en dessous
    Serre moi encore serre moi
    Jusqu'a etouffer de toi

    Il y a des salauds
    Qui pillent le coeur des femmes
    Et des femmes qui n'savent plus trop
    D'ou l'amour tire son charme
    Papillons de fleurs en fleurs
    D'amour en amour de coeur
    Ce qui n'ont qu'une etoile
    Ou ceux qui brulent leur voiles

    J'aime tes larmes quand tu aime
    Ta sueur le sang, rendons nous amants
    Qui se passionne, qui se saigne
    J'aime quand mon ecorché est vivant
    Je ne donne pas long feu
    A nos tragédies, à nos adieux

    Reviens moi, reviens moi
    Tu partira mieux comme ça
    A force de se tordre,
    On en finirai par se mordre
    A quoi bon se reconstruire,
    Quand on est adepte du pire
    Malgré nous, Malgré nous,
    A quoi bon se sentir plus grand
    Que nos, deux grains de folie dans le vent
    deux ames brulantes deux enfants

    Il y a des salauds
    Qui pillent le coeur des femmes
    Et des femmes qui n'savent plus trop
    D'ou l'amour tire son charme
    des Papillons de fleurs en fleurs
    D'amour en amour de coeur
    Ce qui n'ont qu'une etoile
    Ou ceux qui brulent leur voiles

    Embrasse moi dessus bord
    Viens mon ange, retracer le ciel
    J'irai crucifier ton corps,
    Pourrais-je depunaiser tes ailes ?
    Embrasser, te mordre en même temps
    Enfoncer mes ongles dans ton dos brulant
    Te supplier de me revenir et tout faire
    Pour te voir partir et viens!
    Emmene moi là bas
    Donne moi la main
    Que je ne la prenne pas
    Ecorche mes ailes
    Envole moi
    Et laisse toi tranquille a la fois
    Mille fois entrelassons nous
    Elassons nous meme en dessous

    Serre moi encore serre moi
    Jusqu'a etouffer de toi {x2}

    Serre moi encore serre moi

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  • Et ouais, on a des nouveaux collèges
    Collèges de l'imunité on va faire des bons élèves
    Les enseignants seront armés,
    Les classes en bétons armé,
    Quand à la cour de récré,
    Conçu en fil barbelé.

    Et ouais, enfin une nouvelle éducation
    Travail, famille, patrie
    Educons la nation
    Vos gosses sont des Junky
    On les jette en prison
    Ce sont des mal poli
    Qu'on des parents indécis

    Et ouais, on prend des décisions
    Les gens d'en bas sont mauvais en terme d'éducation
    Puisqu'ils gèrent mal leurs mouflés
    Puisqu'ils tiennent mal leur maison
    On va leur sucrer
    Les allocations

    ohohohohohohohohohohoh!

    Allez fusions les droits de l'enfance
    On avait trop avancé
    Dans notre si jolie France
    Enfermons les nouveaux nés
    Avant qu'ils se mettent à pleurer
    Le calme c'est la santé
    Faut pas se laisser en emmerder

    Allez fusions les droits de l'enfance
    Beaucoup de nos voisins,
    En ont fait l'expérience
    La prison fait du bien
    Ca remet dans le bon sens
    Tu deviendras un adulte
    Sans passer l'adolescence

    Allez fusions les droits de l'enfance
    Augmentons le temps de travail
    Diminuons les vacances
    On va leur peter 20 chaines de télévision
    Ca va leur zapper
    Leur envie de rebellion

    Allez fusions les droits de l'enfance
    Augmentons le temps de travail
    Diminuons les vacances
    Faut que les parents bossent
    Faut que les parents bossent
    Pendant que la police
    S'occupe de leurs gosses

    Allez fusions notre jeunesse
    Fini les fénéants
    Remplis d'allegresse
    Fini les rave partis
    Tout le monde au fitness
    Le sport c'est la santé,
    Les jeunes ne font que de se droguer
    Allez sortons le gouvernement
    Impunité zéro
    Pour notre président
    (...) pour les ministres
    Qui se sont augmentés
    Pendant que la moitié du peuple
    Se bas pour bouffer

    Allez sortons le gouvernement
    Impunité zéro
    Pour notre président
    Il est surment plus coupable
    Que la misère des enfants
    Qu'il veut enfermer
    En bon dirigeant

    Allez sortons le gouvernement
    Il faut avancer
    On est intelligent
    On va user les pavés,
    User les pavés, user les pavés
    Et ils vont reculer

    User les pavés,
    User les pavés, user les pavés
    Et ils vont reculer
    User les pavés,
    User les pavés, user les pavés
    Et ils vont reculer

    (solo guitare)

    User les pavés,
    User les pavés, user les pavés
    Et ils vont reculer

    User les pavés,
    User les pavés, user les pavés
    Et ils vont reculer

    User les pavés,
    User les pavés, user les pavés
    Et ils vont reculer

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  • Si tu es né dans une cité HLM
    Je te dédicace ce poème
    En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
    Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
    Et les mans faut faire la part des choses
    Il est grand temps de faire une pause
    De troquer cette vie morose
    Contre le parfum d'une rose

    {Refrain:}
    C'est l'hymne de nos campagnes
    De nos rivières, de nos montagnes
    De la vie man, du monde animal
    Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!

    Pas de boulot, pas de diplômes
    Partout la même odeur de zone
    Plus rien n'agite tes neurones
    Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
    Va voir ailleur, rien ne te retient
    Va vite faire quelque chose de tes mains
    Ne te retourne pas ici tu n'as rien
    Et sois le premier à chanter ce refrain

    {au Refrain}

    Assieds-toi près d'une rivière
    Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
    Dis-toi qu'au bout, hé ! il y a la mer
    Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
    Tu comprendras alors que tu n'es rien
    Comme celui avant toi, comme celui qui vient
    Que le liquide qui coule dans tes mains
    Te servira à vivre jusqu'à demain matin!

    {au Refrain}

    Assieds-toi près d'un vieux chêne
    Et compare le à la race humaine
    L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
    Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
    Lève la tête, regarde ces feuilles
    Tu verras peut-être un écureuil
    Qui te regarde de tout son orgueuil
    Sa maison est là, tu es sur le seuil...

    {au Refrain}

    Peut-être que je parle pour ne rien dire
    Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
    Mais si le béton est ton avenir
    Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
    J'aimerais pour tous les animaux
    Que tu captes le message de mes mots
    Car un lopin de terre, une tige de roseau
    Servira la croissance de tes marmots !

    {au Refrain}

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  • J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
    J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'me sevrer, ouais
    J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
    J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'en parler.

    J'ai ouï dire qu'notre av'nir, c'est des Berlusconi, des Bush, des Yang Tsé Ming, des Macdo, des industries.
    Des dollards, des euros, des actions qu'on investient, des politicos pourris qui pensent au nom du profit.
    J'ai ouï dire qu'notre présent c'est notre avenir, si c'est ça nos gouvernements alors y'a plein de choses a dire.
    Ils sont dans la cour des grands, qui va bientôt rétrécir, parce que d'vant y'a des gens qui veulent vivre et sourire.

    J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
    J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'me sevrer, ouais
    J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
    J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'en parler.

    J'ai, j'ai, j'ai pas peur pour mon gosse, j'irais à leur sommet montrer mon peuple et sa force.
    Attaquer d'un essai, qui fait peur à vos négoces et qui pourrait bien ruiner vos espoirs et vos forces.
    J'ai, j'ai, j'ai pas peur pour mon gosse, j'suis pa l'seul à en avoir fait, au travers d'un monde féroce.
    Y'a pas d'ambiguité, maintenant qu'il est né, j'peux pas l'laisser évoluer dans un tel merdier.

    J'ai, j'ai, une mauvaise nouvelle, c'est vous qui avez le nez dans vos poubelles.
    Et même si y'a gène, vous matraquer les rebelles, à notre envie de lutter il pousse des ailes.
    J'ai, j'ai une mauvaise nouvelle, le boursicotage tient avec des ficelles, et quand ça va casser,
    On va être là pour regarder, vos gueules s'écraser d'un trait sur le pavé.

    J'ai une bonne nouvelle, on va boycotter en force et faire des étincelles.
    Belle est l'amitié, oh oui qu'elle est belle, belles sont les idées, oh oui qu'elles sont belles.
    J'ai une bonne nouvelle, on va boycotter en force et faire des étincelles.
    Belle est l'amitié, oh oui qu'elle est belle, belles sont les idées, oh oui qu'elles sont belles.

    J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
    J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'me sevrer, ouais
    J'ai, j'ai, j'ai, j'ai huit lascards qui m'soulent, huit lascards qui m'soulent
    J'ai, j'ai, j'ai, j'ai envie d'en parler.

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  • {Refrain:}
    Merci France Télécom,
    d'avoir pu permettre à nos hommes,
    D'ajouter aux bruits de la ville et des klaxons,
    La douce sonnerie du téléphone {2x}

    Combien sont-ils ? Combien sont-ils, nos abonnés ?
    Branchés du soir au matin, accrochés au combiné.
    Allô Madame Tryo voudrait bien parler.
    OK, je prends le bip et je te rappelle après.
    Signal d'appel, ou option conférence,
    Facture détaillée, minitel et interférences,
    Entends-tu la cohue des ondes au beau milieu des airs?
    Ta voix s'accroche au satellite, retombera-t-elle sur la terre?
    {au Refrain}

    J'ai mon Bouygues ... SFR ...
    Mais moi j'ai le Bouygues ... SFR c'est moins cher ...
    J'ai le bip-bop accroché a ma ceinture,
    Je le dégaine au coin de la rue, dans ma voiture
    Impossible de fuir, plus de prétextes pour échapper

    Aux durs aléas de la vie d'un financier.
    Être ici, en une seconde être là bas,
    Avec le boss, le patron, et en direct avec toi,
    Je t'appelle CNN en direct des Balkans,
    Pour commenter la bombe qui déferle lentement.
    Pour s'écraser sur les fils électriques,
    Plonger des millions de foyers dans le silence électronique
    L'économie plonge, les finances paniquent:
    Le téléphone est devenu bien plus que pratique...
    {au Refrain}

    Car défiant les lois de l'espace et du temps,
    Branché sur Internet internationalement
    Désir d'être partout de contrôler à la fois,
    Ce qui te dépasse et ce que tu peux toucher du bout des...
    {au Refrain}

    Merci France télécom, d'avoir pu permettre a nos hommes,
    D'ajouter aux bruits de la ville et des klaxons,
    La douce sonnerie du BIP...BIP..BIP


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